Napoléon à Moscou
En 1812, Napoléon est à la tête de la plus grosse armée qu'il ait jamais rassemblée. Il ouvre les hostilités contre le tsar Alexandre Ier, avec qui il a pourtant conclu une alliance. Un de ses ministres se désespère : « L'empereur est fous ; tout cela finira par une épouvantable catastrophe. » Pourquoi cette décision ?
Il pensait l'emporter vite. Mais il lui fallut avancer, avancer encore, jusqu'à Moscou. Et c'est une ville déserte, en proie aux flammes, que découvrit la Grande Armée.
Avait-il les moyens de triompher ? Qu'est-ce qui a déterminé l'enchaînement des événements : la volonté ou le hasard ?
Napoléon a fasciné et ne cesse de fasciner. Même la retraite, loin de l'anéantir, a révélé son exceptionnelle aptitude à tirer parti de l'adversité. C'est sa capacité de réaction à l'épreuve, sa volonté de la surmonter et sa faculté de redémarrer que montre ici Anka Muhlstein.