L'histoire des nationalités européennes au XIXe siècle demeure un sujet brûlant tant il y est fait référence dans le débat public sur la nation en France, en Italie, en Allemagne ou en Espagne. Pourtant, de nouvelles approches ont profondément renouvelé cet objet d'histoire et secoué les idées reçues. Elles rendent leur place aux anonymes, aux peuples, aux femmes. Elles explorent les dimensions transnationales de phénomènes longtemps contenus à l'intérieur des frontières étatiques.