Cet ouvrage met en évidence les limites de cette approche pour penser notre rapport à la nature et notre responsabilité vis-à-vis de sa protection. Après un aperçu historique de la conception des relations entre le bien-être humain et le fonctionnement des écosystèmes, l’auteure décrit l’émergence des « services écosystémiques » comme nouvelle norme dans le monde de la conservation. Elle montre comment cette approche a renforcé et multiplié les tentatives d’évaluation monétaire de la biodiversité et la façon dont ces deux mouvements, d’instrumentalisation de la nature puis de quantification des bénéfices qu’on en tire, participent d’une dynamique de marchandisation de la biodiversité.