Ceux qui ont dit non des romans historiques
« Je remonte le col de mon manteau usé en entrant dans ce territoire hostile. Je veux cacher mon visage, rester le plus anonyme possible. Pourtant, je suis content d'être arrivé à Johannesburg car c'est là que tous les combats se livrent, que les désirs s'entrechoquent et que les espérances s'écrasent les unes contre les autres. Nulle part ailleurs, dans mon pays si dur et si beau, ne trouve-t-on autant de couleurs de peau. Hélas, chaque teinte, chaque appartenance raciale détermine nos destins. Il n'y a pas de compromis. Impossible d'échapper à l'apartheid qui nous divise. »