Le comparatiste qui aborde les problèmes de l'intertextualité dans une perspective sémiotique ne peut pas se contenter de déceler des «sources», des «influences». Analysant ici comment Gérard de Nerval emprunte à Henri Heine, on a cherché à rendre compte du contact entre les deux œuvres en terme de «rencontres». Où l'on voit que si Nerval commente, traduit et paraphrase les textes de Heine, c'est pour se situer par rapport aux positions esthétiques qu'il croit reconnaître chez son ami allemand.