Bien que je tienne le conflit fondamental pour plus explosif que Freud ne le croit, ma croyance à la possibilité de le résoudre est plus positive que la sienne. Pour Freud, le conflit basique est universel et, en principe, insoluble ; tout ce que nous pouvons espérer, c'est un compromis ou un contrôle meilleurs. Pour moi, le conflit névrotique de base n'est pas inéluctable et il est susceptible de résolution s'il se produit - à condition que le névrosé soit prêt à endurer la peine considérable et l'effort requis. Cette différence n'est pas une question de pessimisme ou d'optimisme, mais résulte inévitablement de la différence de nos prémisses.