« Un homme qui lit en vaut deux. »
En 1935, Edmond Chariot a vingt ans et rêve de créer une librairie-maison d'édition à Alger. Albert Camus lui offre son premier texte, Jean Giono un nom : Les Vraies Richesses. Chariot exulte, ignorant encore que vouer sa vie aux livres, c'est aussi la sacrifier aux aléas de l'infortune. Et à ceux de l'Histoire. En 2017, Ryad, étudiant parisien, est chargé de fermer la librairie algéroise sous le regard vigilant d'Abdallah, le dernier gardien des lieux.