Nostalgie des choses perdues
« C'était avant. Était-ce mieux ? Je ne sais. Ce monde-là était plus lent, il était par nature moins "moderne", mais qu'est-ce qui se démode plus que la mode ? À mes yeux, c'était un monde enchanté et, plus les années passent, plus il le devient.
Ne pleurons pas sur le lait renversé. La nostalgie, ce n'est pas le passéisme. C'est notre impuissance à retenir les êtres et les choses. Si nous savons leur rendre hommage comme ils le méritent, ils pourront ressusciter. »
De A comme actualités télévisées à V comme voyages, Patrick Poivre d'Arvor se remémore une époque où les hommes roulaient en DS, où l'on tendait son ticket au poinçonneur du métro, où l'ouvreuse vous guidait dans le noir, où l'on enfourchait un Vélosolex pour se rendre au drugstore.
Remontant les décennies, il évoque l'âge d'or des paquebots, des apéritifs d'antan, des électrophones Teppaz et des Dinky Toys à collectionner. Autant de madeleines dont le parfum léger de citron et de fleur d'oranger évoque encore, dans sa mémoire, celles que son père lui rapportait de Commercy...