Août-décembre 1914, photos et témoignages inédits
« L'angoisse m'étrangle. Je raisonne pourtant.
Je comprends clairement que l'heure est venue de faire
le sacrifice de ma vie. Nous irons, nous irons tous,
mais nous ne redescendrons pas de ces coteaux. »
« C'est la course à la mort. On court, on court sans arrêt.
Arrivés à la bordure du champ on nous tire dessus au fusil ou à
la mitrailleuse. Des hommes tombent, on avance quand même.
Nous sommes vus et on ne voit rien. »