La langue limousine, composante de la langue d'oc est, comme le français, une langue romane, issue, pour l'essentiel, du latin et du gaulois, mais aussi de divers apports, au cours des premiers siècles de notre histoire.
François Ier, en 1539, imposera le français (francien) à tout le royaume, réduisant les langues régionales à l'état de « patois », langues minoritaires, mais porteuses des cultures vernaculaires, que les « patoisants » feront vivre jusqu'à nos jours, surtout à partir du XVIIIe siècle.
Au milieu du XXe siècle, des universitaires proposeront une réforme graphique susceptible de s'adapter à tous les dialectes d'oc et de favoriser un sentiment national dans une Occitanie unifiée, et créeront l'Institut d'Études Occitanes (I.E.O.) devenu très actif en Limousin.
Ce nouveau dictionnaire rassemble, après la présentation des formes graphiques utilisées, environ 7 000 entrées et 200 000 traductions en limousin, le « patois », gui a recueilli le riche fonds de la culture régionale : vocabulaire, expressions originales, coutumes, faits historiques. Tout cela constitue l'identité limousine, menacée mais toujours vivante, un riche patrimoine gui mérite d'être entretenu et valorisé. L'auteur utilise une graphie populaire, accessible à tous les limousins, limousinants ou non, et donne le plus souvent les équivalents sous la forme occitane.