Ces nouvelles, parues après la
mort de Jane Bowles, faisaient
partie des carnets dans lesquels
elle avait pris des notes pour
un roman inachevé ainsi que
pour son roman intitulé Deux
dames sérieuses. Elles sont
suivies de l'unique pièce de
théâtre écrite par Jane Bowles :
Sa maison d'été.
«On y retrouve toutes les
obsessions de Jane Bowles, la
prise en compte des crises, des
angoisses, des envies de
solitude, des réactions
imprévisibles et impossibles à
maîtriser, et derrière, toujours,
l'ombre de la folie et de la
souffrance. On y trouve ce
besoin de relations avec les
autres, quitte à aller trop loin, à
se blesser, à heurter. La honte,
la colère, qui s'oublient en un
rien de temps pour laisser la
place à un ennui tel que
certaines femmes semblent
devenir totalement imperméables
quand d'autres semblent
perpétuellement sur le point de
se briser. [...] Mais on y trouve
souvent aussi de l'humour, de la
cocasserie, de la drôlerie.»
Martine Silber, Le Monde