Occident, modernité, illusion et repositionnement ontologique et vital
Quelle est la place réelle de l'homme dans l'existence ? Cet essai et ce dialogue philosophiques cherchent à répondre à cette interrogation. Ils constituent le terme d'une conscientisation qui est moins le produit d'un effort volontaire qu'une révélation graduelle au fil de l'existence et des réflexions de l'auteur. L'expérience explicite une Nature qui demeure à elle-même sa condition. Ainsi, l'être de vie qu'est l'homme y retrouve sa condition, sa source. Cette position est confrontée à une Modernité aveuglée par une quête d'instantanéité et par un égoïsme la désancrant de ce qui rend possible la vie, qui est ce de quoi participe l'Aborigène, l'homme naturel authentique. Le travail, qui exploite et détruit, est alors repensé au profit d'un respect qui préserve et permet. L'humanité moderne, c'est-à-dire « occidentale », doit reconsidérer son rapport à la vie. L'Aborigène doit guider ce processus. Une piste intéressante est proposée chez un penseur au fondement même de l'« illusion » moderne : John Locke.