Opéradiques
L'Opéra Oépaysan est en déplacement. On y planche sous
des rouleaux de plue, des nuages pédagogues. L'art plusieurs
aux cinq sens travaille la rhumanité. Ekphrases, les poèmes
dramatiquent les liens durs entre les formes du chaos. Des
efforts directionnels et bandés disent le tunnel ou labyrinthe
bruyant, ruines circulaires inversées sous la scène, actions
pliées, que dictent des guerres matérielles datées et les
immatières du droit. Les Opéradiques (Pré-danse, Musicole,
Penturage et Pagisme. impersonnages arqués) brèchent
le mur qui abrite un contentieux sensible et des jugements
enveloppés. Art Plusieurs est le héros discret qui tranche des
dépendances à la Panthère Formante et d'impuissances au
calme dormant dans la densité. Le favre est parquet-rossignol,
plancher sillonné et enroué ouvrant sa trappe : le tunnel
attend des lampes défleuries. Chaque forme frottée joue
dans la nuit relative. La guerre au nerf optique recommence
toujours, avec les ambitions. Les arts ne se donnent pas la
main : l'insociable sociabilité se tend en chacun, rhybride,
couvert et entouré. Par boustrophes, reptations, documents
striés, échos et mots dégelés.
D'où l'avenir d'un siècle à mains
sous les toits pivotés.