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Comme un rêve ou un cauchemar d'Algérie, Oranges fait entendre les voix de ceux, vivants ou morts, qui ont été plongés dans les conflits ou qui y ont pris part.
A la fois ici et là-bas, la pièce mêle l'intime et le politique depuis la guerre d'indépendance jusqu'aux années noires du FIS et du GIA. La langue, poétique, ancrée, se fait l'écho des forces qui s'affrontent.
« Michaël Glück semble farouchement assumer le sens de la tragédie dont Hannah Arendt avait proposé une formulation politique : le théâtre offre la possibilité de représenter, de jouer cette infinitude des rapports interhumains, la fragilité complexe de "ce flux vivant de l'agir et du parler". »
(Frédéric Vossier, Extrait de la postface)
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