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Un gouverneur sénile, dont l'empire s'effondre. Avec sa famille et ses proches collaborateurs, il s'est réfugié dans la tour ouest de son Palais : la ville est en effet inondée, les guérilleros, qui viennent par l'est, ayant détruit le grand barrage. Mais il ne désespère pas, et se répand en décisions énergiques qu'aucune troupe ne pourra exécuter. Puis, pour se réconforter, il s'active sur un moulin à café — sa dernière marotte. À moins qu'il ne s'endorme. En somme, c'est Ubu déchiré et devenu gâteux. Mais c'est également — comment n'y point penser ? — cet autre despote qui périt dans les sous-sols de Berlin. L'originalité de José Féron réside, en effet, dans le va-et-vient incessant que son écriture, tout à la fois transparente, incisive et lyrique, opère entre mythe et mémoire. En un subtil montage, les séquences bouffonnes où s'agitent le gouverneur, sa mère et ses généraux, alternent avec d'autres où revit un passé encore terriblement proche — arrestations, films d'actualités tonitruants, convois de déportés —, chacune recevant de l'autre la dimension qui la complète, lui confère sens et vérité. Voici donc un roman dont la lecture donne à voir — au double sens d'un constat et d'une vision ; et ce miroir dérisoire et pathétique nous renvoie, des interrogations de notre temps, une image d'une force et d'un relief singuliers.