Résumé en dix points pour le lecteur pressé :
- Le 23 août 2018, Lawrence Wilkerson, ancien chef d'état-major du secrétaire d'État Colin Powell révèle que la CIA voudrait déstabiliser la Chine, via le Xinjiang.
- En suivant, notre classe politico-médiatique dénonce un « génocide des Ouïghours, la persécution de la religion et de la culture musulmanes, l'interdiction de parler ouïghour, les camps de concentration, les prélèvements d'organes, la récolte de coton par 500000 esclaves ».
- En décembre 2020, dans un livre publié après deux voyages au Xinjiang, Maxime Vivas dénonce ces infaux et en dévoile les sources. Il est diffamé, insulté et menacé.
- Le 20 janvier 2022, nos députés votent une condamnation du « génocide ».
- Le 24 mai 2022, Michelle Bachelet « Haut-commissaire aux droits de l'homme » (HCDH) de l'ONU se rend au Xinjiang. Avant d'en repartir, elle fait une déclaration d'où sont absents les termes « génocide, persécution de la religion, etc. ».
- Le 31 août 2022 et treize minutes avant la fin du mandat de quatre ans de Michelle Bachelet, le HCDH produit, non pas un « rapport », mais une « évaluation » de la situation. Les termes accusateurs sus-mentionnés, le nom de Michelle Bachelet et ceux des rédacteurs du document n'y figurent pas.
- Le 7 mars 2023, dans son rapport annuel, le nouveau HCDH consacre trois phrases au Xinjiang sans employer les termes « génocide, persécution de la religion, etc. ».
- Septembre/octobre 2023. Malgré quatre demandes, les auteurs de l'« évaluation » de 2022 refusent de donner leur nom.
- Le 16 novembre 2023, l'ONU publie un communiqué sur Gaza (signé par les auteurs) où le mot « génocide » figure sept fois.
- Au retour d'un troisième voyage au Xinjiang (auquel j'ai participé) en août 2023, Maxime Vivas a écrit ce second livre, agrémenté de quelques scoops accablants pour nos médias.
Aymeric Monville, éditeur