«John avait trois ans de moins et il était fou d'elle. Mais
après l'attaque de Pearl Harbor, elle s'était demandé
ce qu'il adviendrait d'elle s'il était envoyé au combat.
De l'autre côté de l'océan, l'Europe se consumait.»
En France, c'est la guerre qui attend John.
Son bombardier B-24 est abattu. Il échappe à la mort,
erre dans la campagne ravagée, et fait une mauvaise
rencontre : un soldat nazi, qu'il choisit d'épargner.
À son tour, celui-ci sauvera une vie. Ces deux actes,
comme en écho, se répercuteront des deux côtés
de l'Atlantique, bousculant les destins.
Outre-Atlantique est un jeu de dominos où opère toute
la magie Van Booy : l'art lumineux, enchanteur, d'un
incurable romantique, capable de nous faire sentir qu'au
fond ce qui nous sépare n'est qu'illusion.