
Nouvelle-Calédonie, Mayotte : les Outre-mer français ont été durement secoués en 2024. Au-delà des explications de conjoncture, c’est la place de ces Outre-mer dans les politiques et les stratégies françaises qui se trouve à nouveau mise en cause.
Les Outre-mer sont-ils les reliefs d’un colonialisme hors d’âge ? Ou, au contraire, des appuis pour une présence française étendue que l’ouverture du monde rend indispensable, et des barrières élevées ici ou là face aux appétits de nouvelles puissances ? En tout état de cause, quelles politiques l’Hexagone doit-il y mener, au profit d’un meilleur développement et d’une insertion plus efficace dans leur environnement ? Et le statut juridique de ces Outre-mer est-il intouchable ?
Trois ans après l’invasion russe en Ukraine, le temps de la négociation, de la diplomatie, est-il arrivé ? L’ouverture de négociations de fin du conflit supposerait que chacun des protagonistes directs pense y trouver son intérêt ; que l’on sache sur quoi l’on entend négocier – une simple suspension des opérations ou les conditions d’une paix plus durable ; et que l’on puisse s’entendre sur les garanties de sécurité au profit de l’Ukraine dans les deux hypothèses : cessez-le-feu provisoire ou organisation de la paix. Des garanties de sécurité très complexes à définir, comme on le sait depuis beau temps. Dans toutes les hypothèses, l’Union européenne, aujourd’hui largement absente des débats, aurait tout intérêt à y peser, ce qu’elle ne peut faire sans stratégie et moyens communs.
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