Dans ce récit consacré à la vie dans toute sa globalité, Jean-Claude Janvier-Modeste renvoie sans cesse devant la réalité de la mort.
Par des expériences vécues personnellement, il démontre avec une ingénuité authentique comment la frousse de la fin de vie peut se cristalliser.
Dans ce domaine, en compagnie d'un certain «Basile», il nous fait pénétrer dans l'univers des rituels de ses origines martiniquaises.
«La chose la plus importante dans la vie de l'Homme, dit-il, c'est bien sa mort; il doit nécessairement la vivre, sinon il la subit».
Dans une foi ouvertement affirmée, l'auteur nous invite à partager des moments d'intense émotion auxquels beaucoup de lecteurs pourraient être confrontés.
Ses repères multiples sont parfois outrageants, lorsqu'il met en évidence les «lacunes» d'une certaine religion, dont il est également un adepte inconditionnel.
On retrouve aussi et surtout l'enfant-adulte qui jette un dernier immense regard sur une mère incontestablement admirée.