Ce sont deux rescapés qui ont reçu le vélo en héritage. Reine, orpheline d'un champion fauché par la Grande Guerre, grandissant dans le culte des exploits de son père, « l'Aigle sans orteils ». Et Élie, le galibot, échappant à son destin de mineur grâce à son oncle, ancien coureur, qui lui transmet sa passion pour « la Pascale ».
« La Pascale », autrement dit Paris-Roubaix, l'enfer en surface plutôt qu'au fond. Une course dantesque remise en selle en avril 1919, cinq mois après l'armistice, dans un pays minier dévasté par les bombes.