Dans le théâtre transformé en night-club, les spectateurs sont accueillis par le patron du Paradise.
On croise dans cet univers interlope des hommes et des femmes en transit vers nulle part, égarés dans un carnaval de l’oubli de soi où se mêlent beauté et grotesque, illusion et réalité.
Dans des scènes traversées de fulgurances poétiques ou teintées d’un humour désenchanté, Daniel Keene dévoile toute l’humanité de ses personnages et nous invite à regarder avec tendresse et lucidité ce monde en charpie où sexe et mort se côtoient joyeusement.