« " Qui est-ce ? " Il semble que Burroughs pose cette question non seulement à tous ses personnages mais à toutes ses phrases, à tous ses mots.
Chacun a la possibilité de se déguiser, de changer, et c'est l'une des raisons pour lesquelles Parages des voies mortes est à tout point de vue excitant. C'est pourquoi aussi le roman peut se terminer comme il commence, à un rien près, un rien qui est burroughsien en diable. »
Mathieu Lindon. Libération
« Le bizarre avoisine le louche, l'ambigu côtoie le marginal, le sens coexiste avec le non-sens, le labyrinthe opère en cercle. Kim Carsons, le narrateur (presque un double de Burroughs), existe-t-il ? Cette lancinante question se pose à chaque page, comme pour nous déconcerter. Narquois, l'auteur se déguise sous la luxuriante apparence du verbe, en même temps qu'il explore pour notre inconfort les zones psychiques les plus interdites. »
Patrick Serex. 24 Heures