Henri IV mandait en Angleterre un marchand, nommé Michaud, lui chercher des chevaux de chasse, « les chevaux français étant trop mous et trop lents pour suivre les chiens ». D’autre part, de tout temps, chez nous, depuis les croisades, après lesquelles fut à la mode le cheval arabe, on a préféré le produit étranger. C’est probablement pour remédier à ce double inconvénient qu’a été fondé le concours hippique ; s’il n’a pas diminué l’importation (le cheval se vend partout, en Angleterre, en Russie, en Danemark, en Allemagne, en Hongrie, à meilleur marché qu’en France), il a eu, au moins, une influence salutaire sur le dressage.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.