Dans Paris-la-politique, l'enfer est ici et la-politique n'est pas une soirée de gala : « Je voudrais m'en aller, me mettre à l'abri, me reposer du mouvement et du bruit, aller chez moi. Mais c'est ici que j'habite en plein carnaval. Et quand je me fais rudoyer ou insulter, je ne peux pas quitter l'endroit comme on fait un théâtre si on n'aime pas les insultes des acteurs. »
Tout geste est renversement. Or le renversement n'a pas aboli la division. Le renversement n'a pas fait révolution mais carnaval et dévore ses propres enfants. Wittig habite au carnaval. Paris-la-politique sera donc saturnale, satire.
Anne F. Garréta