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À l’université d’UCSM, en Californie, un sujet est dans toutes les bouches : le passage à la télé du professeur Guy Schermerhorn et de son chimpanzé Sam – un singe pas comme les autres : il parle, Guy l’ayant initié à la langue des signes. C’est alors que, dans le hall, Aimee tombe sur un prospectus indiquant que le professeur cherche des étudiants pour l’assister dans ses recherches (comprendre : s’occuper de Sam). « Aucune expérience nécessaire, est-il précisé. Seulement de la patience et un dos à toute épreuve. » En effet, la tâche n’est pas de tout repos, ce dont peut témoigner la prédécesseuse d’Aimee, défigurée après une grave morsure. Mais la jeune étudiante s’en sort à merveille. Grâce à sa douceur maternelle, elle arrive à canaliser l’animal. Et puis elle lui change ses couches, lui donne le bain, répare ses bêtises, le câline, lui fait la cuisine – quand Guy ne commande pas des pizzas (le plat préféré de Sam). Voilà de quoi satisfaire le professeur : il a trouvé en elle la parfaite nounou. Et la parfaite petite-amie… Cependant, une mauvaise nouvelle va mettre fin à cette idylle. D’après une étude qu’un certain Borstein s’apprête à publier, seuls les humains peuvent apprendre le langage, ce qui pousse le professeur Donald Moncrief – le grand manitou de la primatologie et à l’initiative de l’expérience menée par Guy – à mettre un terme à celle-ci. Il rapatrie Sam chez lui, dans l’Iowa, et l’enferme dans sa « grange aux chimps » sans autre forme de procès. Sauf que pour Aimee, Sam c’est toute sa vie. Et elle va tout faire pour le libérer. On reconnaît ici l’humour grinçant si caractéristique du style de T.C. Boyle. Mais pour loufoque qu’il soit, ce roman n’en est pas moins sous-tendu par une réflexion métaphysique et éthique profonde : quelle est la frontière entre l’humain et l’animal ?
Traduit de l'anglais ( États-Unis) par Bernard Turle