(INÉDIT, 1817.)
Que la jeunesse est une douce chose ! Les enfants la désirent, les vieillards la regrettent, ceux qui l’accusent l’envient et là voudraient retrouver au moment où ils s’en plaignent. Rien ne la remplace quand on la perd, puisqu’elle n’exclut aucun bien. Elle est elle-même un bien qui tient lieu de bonheur ; je voudrais qu’elle fût une excuse.
Cependant, comme de tant d’autres biens de ce monde, on en a médit, médit jusqu’à la calomnie.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.