«Il y a dans l'absence, même si nous parvenons
à en faire une nouvelle forme de présence,
quelque chose de la perte qui demeure. Il y a de
l'inconsolable, de l'irrémédiable, de l'ineffaçable.
Ce qui n'interdit pas l'espoir. Ce n'est
pas nécessairement d'un objet perdu à retrouver
ou à trouver qu'il est question. Si c'était du
temps ? Notre histoire, notre temps est discontinu
et nous aimerions en assurer la continuité
qui serait aussi celle de notre identité. Nous
aspirons à ce temps qui ne passe pas, à ce
Zeitlos, cet a-temporel qui est celui de
l'Inconscient et que l'analyse nous fait approcher
: un passé présent.»