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Le photographe François Nussbaumer a arpenté le territoire français en y réalisant des paysages sur des sites où ont eu lieu des faits-divers particulièrement sanglants. Qu'ils soient anciens ou plus récents. Chaque photographie - au nombre de 96 en tout - est présentée en pleine page avec pour seule légende le nom du lieu, du village où le fait-divers a eu lieu. En fin d'ouvrage, ces photographies sont reprises en vignette avec le rappel, en quelques lignes, des faits-divers, des crimes ayant eu lieu à cet endroit.
A première vue les images particulièrement silencieuses que François Nussbaumer a réunies sous le titre de Paysages intranquilles ne se distinguent pas d'un style de photographie de paysage aujourd'hui récurrent, que l'on pourrait caractériser à la fois comme documentaire et anti-pittoresque. Décevant les attentes de tout spectaculaire, il arrive toutefois que ce style aboutisse à des images d'un long retentissement. Tel est bien le cas de celles de François Nussbaumer, et elles le doivent bien sûr à la forme de prise de vue dont elles témoignent, mais aussi à une idée qui, dès lors qu'on la connaît, change du tout au tout le regard que l'on porte sur ce qui semble au départ si neutre et si calme. Cette idée, qui donne à ces images leur raison d'être, c'est que les lieux dont elles fixent l'apparence ont été sélectionnés non en fonction d'une unité régionale ou tonale délimitant une aire géographique précise, mais en raison d'une marque traumatique qui les réunit et les force à comparaître comme des témoins : en effet chacun d'entre ces lieux a été le théâtre d'un crime et fait donc partie, via son nom, de la liste extensible et aléatoire des espaces brusquement versés à l'univers des faits-divers... Il n'y a pas d' "atmosphère" dans ces images dont l'intranquillité ne résulte d'aucune manipulation. Les regarder en passant bien sûr est possible, mais les contempler longtemps donne le vertige...Cette insistance et cette ténacité silencieuse de la photographie, il me semble que François Nussbaumer les revendique et que ses Paysages intranquilles sont aussi, par-delà tout ce qu'ils disent du monde et de l'état d'un pays, une défense et illustration de la prise photographique. Face à des images qui en font trop et à des commentaires qui surlignent le réel, ses images s'en tiennent à la pure énigme de ce qui est.