La société comtoise du XVIIIe siècle comporte
de grandes inégalités : elle a ses puissants et
ses humbles. Dans cet ouvrage, Michel Vernus a
choisi de nous dépeindre ceux qui composent
alors la majeure partie des Comtois : les paysans.
Il décrit la paysannerie dans son quotidien,
dans ses joies comme dans ses peines, dans ses
gestes au travail comme dans ses traits de
mentalité : ce que mange le paysan, comment il
se marie, ses relations avec les notables, ce qui
lui fait peur, sa médecine, ses visites au cabaret,
sa foi, ses rêves... Rien de sa vie n'est oublié. Des
usages contraignants, un dur travail manuel, une
dépendance aux conditions climatiques et un
enracinement à la terre natale caractérisent
alors la vie paysanne.
Puis arrive le temps des progrès. Il apporte son
lot de changements qui sont autant de petites
révolutions silencieuses dans le quotidien du
paysan comtois.
Et, alors que tout paraît immuable, que le
respect des usages et des traditions assure
au paysan sa survie matérielle, Michel Vernus
montre comment la paysannerie comtoise
va être progressivement touchée par les
changements affectant la France du
XVIIIe siècle. Un ouvrage attachant écrit par un
spécialiste de l'histoire populaire comtoise.