Pélagie et le coq rouge
Finis les travestissements indignes d'une religieuse, les aventures périlleuses, les enquêtes apparemment insolubles que lui confiait son père spirituel, le bon évêque Mitrophane...
C'est en tout cas ce que s'est juré Pélagie, très rousse, très myope et très futée nonne orthodoxe. Mais les circonstances vont en décider autrement.
Enquêtrice, elle le redeviendra malgré elle, impliquée d'abord en tant que témoin d'un meurtre mystérieux, puis comme cible de tueurs aussi impitoyables qu'insaisissables. Cette nouvelle affaire l'entraînera jusqu'en Terre sainte, où cohabitent les adeptes des trois religions du Livre, mais aussi toutes sortes de sectes étranges.
Là, ballottée au gré des événements et de sa curiosité insatiable, elle va côtoyer de bien inquiétants personnages. Qui, cette fois, l'amèneront à aller un peu trop loin...
Après Pélagie et le bouledogue blanc (« Un premier volet formidable », Le Figaro) et Pélagie et le Moine Noir (« Du grand art », Le Monde), cet ultime volet de la trilogie de Boris Akounine est un régal d'élégance et de finesse.