Dans ce texte libre et renversant, la montagne et la plaine, le réel et le fantastique, les inquiétantes hauteurs et la plaine étale, rassurante et stable, l'homme et le chien, le vivant et le mort se répondent, se complètent et échangent leurs voix. Monter et descendre représentent, dans l'œuvre de Cingria (1883-1954), la tussor jubilatoire des contraires, l'extraordinaire équilibre de l'univers, tout ce qui sonne juste, tout ce qui est, comme la montagne, joyau du monde.