Pourquoi les intellectuels ont-ils si longtemps boudé les médias ? Pourquoi cette soudaine réconciliation ? Pourquoi ont-ils été si lents à comprendre que le ressort intime de la télévision est le plaisir qu'elle procure au spectateur ? Les auteurs montrent comment, à travers l'état de sa réflexion sur les médias, la société française s'est pensée et s'est parlée.
Pourquoi les intellectuels ont-ils si longtemps boudé les médias ? Pourquoi cette soudaine réconciliation ? Pourquoi ont-ils été si lents à comprendre que le ressort intime de la télévision est le plaisir qu'elle procure au spectateur ? Pourquoi les analyses sur la production culturelle ont-elles si souvent fait l'impasse sur l'enjeu industriel et commercial ? Pourquoi la référence à la biologie a-t-elle aujourd'hui tant de succès dans les discours sur les technologies de communication d'information ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles tente de répondre cet ouvrage. Les auteurs y montrent comment, à travers l'état de sa réflexion sur les médias, la société française s'est pensée et s'est parlée. Cette problématique est loin de demeurer spéculative : les zones d'ombre constatées dans les savoirs sur les médias n'expliquent-elles pas aussi en partie les stratégies de modernisation du système télévisuel, et les difficultés qu'éprouve le citoyen à percevoir les enjeux des mutations de son environnement technologique ? Les auteurs dégagent les nouvelles approches théoriques et pratiques qui acceptent de penser cet impensé. Loin des nouveaux sentiers battus du consensus médiatique, ces approches renouvellent le regard critique sur les politiques qui redessinent le paysage national et international de l'audiovisuel.