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Qu'est-ce qui a changé à la fin de la guerre, dans le cinéma italien ? Les cinéastes ont abandonnés le centre monumental et structuré des villes pour aller filmer des espaces nouveaux, sans qualités, les lisières, les confins, les borgate, les zones grises de la ville où les formes se désordonnent, où tout s'éparpille, fuit. Dans ces zones grises, où débordent les déchets de la ville, les hommes hagards de l'après-guerre sont en déshérence, en attente sans but, le plus souvent seuls, ou alors par petits groupes éparpillés. De cet homme du cinéma néo-réaliste, Rossellini disait : « il est tout petit, au-dessous de quelque chose qui le dépasse », et Antonioni parlait de sa difficulté à retrouver sa place, son territoire, dans le monde défait de l'après-guerre où il avait perdu ses repères. Dans ces espaces décomposés, abandonnés à un lent et discret retour au chaos, les cinéastes vont dégager de nouvelles formes, fragiles, où les hommes tentent de trouver une modeste petite place pour y vivre quand même. Quand Bernard Plossu se balade dans cette Italie du sud - où il se sent bien, où il ne cesse de revenir - la guerre est finie depuis soixante ans, mais sont inscrits dans sa mémoire affective du cinéma des souvenirs d'ambiance, de cadres, d'espaces déconnectés qui lui viennent de ce cinéma italien, celui de l'après-guerre jusqu'à Pasolini.