Petit éloge de l'héroïsme
« J'admire l'héroïsme de ces écrivains qui se sont engagés au front, devançant même parfois l'appel ou s'engageant sans y être obligés. Ils ont accompli un autre devoir non moins courageux, écrire pour la mémoire des morts, pour soutenir les survivants parfois grièvement estropiés : les véritables héros sont ceux dont les noms sont gravés sur les monuments aux morts des villages français. En faisant l'éloge de l'héroïsme si souvent lié à la guerre, donc à la mort, il me semble également faire l'éloge de la soif de vivre. D'une certaine forme d'énergie, d'espoir et d'injonction à se dépasser. »