Le sacrement de la Réconciliation est parfois vécu comme un moment difficile : s'ouvrir de sa misère à un homme répugne à notre nature, qui cherche instinctivement à couvrir son péché.
Il peut arriver aussi qu'à force d'y avoir recours le pénitent s'assoupisse dans la routine.
C'est le mérite du Père Févotte d'avoir replacé la célébration de la confession (car il s'agit bien d'une célébration) dans une perspective de foi qui lui donne une saveur nouvelle : la rencontre du fils prodigue et du Père plein de bonté, les retrouvailles de la brebis perdue et du Bon Pasteur qui, tout joyeux, la ramène au bercail.
Sainte Élisabeth de la Trinité était un guide tout trouvé pour ce cheminement, elle qui avait fait de la foi son unique lumière, et du sentiment de sa misère une occasion sans cesse renouvelée de se jeter dans les bras de Jésus.
Alors la confession n'est plus une épreuve ni un simple devoir, et elle peut produire tous ses fruits de paix et de joie.