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« La désinvolture était son élégance morale, l'impertinence son courage, et le cynisme sa pudeur. » Ghislain de Diesbach présente ainsi Philippe Jullian. Une originalité profonde, un goût très sûr, une verve piquante, joignant à une lucidité - souvent cruelle - un bonheur d'expression, qui rendait ses mots redoutables, un attrait morbide pour la catastrophe, la décadence et la mort, mais aussi un amour du beau sous ses formes les plus imprévues, tel était Philippe Jullian, et telle est son œuvre, reflet de sa bizarre personnalité. Admirateur et illustrateur de Proust, il a débuté dans les lettres avec un recueil de nouvelles : « Gilberte retrouvée ». Observateur caustique de la vie provinciale, il a donné son chef-d'œuvre avec « Café-Society », peinture acerbe d'une coterie internationale : grands noms besogneux, milliardaires ennuyés et despotiques, esthètes en quête d'émotions de plus en plus fortes, grands marchands de tableaux, trop riches pour être traités d'escrocs, bref, une faune plutôt qu'une élite, et à laquelle il devait revenir dans « My Lord », « Les collectionneurs » et « Apollon et Cie ». À partir de 1962, Philippe Jullian inaugure une série de biographies remarquables: Delacroix, Montesquiou, Oscar Wilde, D'Annunzio, Jean Lorrain, et Sarah Bernhardt (chez Plon et Perrin). Il revient à la fiction avec « La fuite en Égypte », dont le héros n'est autre que Maurice Sachs, travesti en grande-duchesse, et régnant sur une petite cour scandaleuse, vouée comme « Sodome et Gomorrhe » à la vengeance divine. Deux ans avant sa mort, il donne, avec « La Brocante », des souvenirs, dont le pessimisme avait surpris son entourage. Ce livre était déjà un adieu à ses collections, qu'un incendie devait détruire, et à cette vie qu'il devait volontairement quitter au mois de septembre 1977, laissant derrière lui une œuvre trop originale pour ne pas lui survivre.