Philosophie des facultés actives et morales de l'homme
En 1828, Dugald Stewart (1753-1828) fit paraître sa Philosophie des facultés actives et morales de l'homme. Il s'agit de sa dernière oeuvre publiée l'année même de sa disparition, un des principaux ouvrages de l'auteur et un des monuments de la philosophie écossaise.
Le second volume de ce traité se compose de deux parties et d'un appendice dont la première est relative aux différentes branches du devoir et la seconde à nos devoirs envers nos semblables ; enfin l'appendice est un traité du libre-arbitre.
Stewart ramène tous les devoirs particuliers à trois chefs : 1° Dieu ; 2° nos semblables ; 3° nous-mêmes. Les devoirs envers nos semblables sont la bienveillance, la justice et la véracité. Nos devoirs envers nous-mêmes, pris dans leur ensemble, se réduisent à un seul : employer tous les moyens possibles pour faire notre bonheur. L'auteur développe cette théorie avec une ampleur qui fait de cette partie du livre une oeuvre à part. Dans l'appendice, où il est question du libre-arbitre, Dugald Stewart commence par avertir le lecteur que son oeuvre entière n'a de sens que si le libre-arbitre existe. Le libre-arbitre est un mode de la volonté.
L'ouvrage de Dugald Stewart a joui d'une grande autorité dans les universités anglaises et dans les rangs de l'école électrique française. Pour cette raison, tout psychologue doit connaître cette philosophie écossaise du sens commun.
Ce livre s'adresse aux philosophes, aux psychologues et aux historiens intéressés à la redécouverte de la philosophie et de la psychologie écossaise du XIXe siècle.