L’ambition est double. Analyser d’abord l’inscription de la mort dans une œuvre de poésie et en dresser le paysage. Ensuite montrer comment la totalité de cette œuvre s’organise en fonction de ce point de vue majeur, la mort, et sortir ainsi du lieu commun énoncé quant à l’œuvre de Jouve, laquelle n’aurait d’autre pivot que le sexe. De cela, il découle une « histoire » de la mort, avec son théâtre d’ombres, et ses coulisses, ses personnages et ses « lustres », ses « machines » et ses décors, une « histoire de la mort » dans l’œuvre qui est histoire de l’œuvre poétique même.