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La renaissance de la pantomime et la prolifération du Pierrot sont un des signes culturels révélateurs de l’esprit fin-de-siècle. Derrière ce personnage au corps absent, au sexe incertain, à la virilité problématique, au visage caché sous le masque et au langage disparu, se profile la difficulté d’être commune aux époques dites de Décadence. A la fin du XIXe siècle, Pierrot pouvait, mieux qu’un autre, incarner cette masculinité en perdition : figure solitaire et vaincue, tour à tour dandy glacé, éternel mari et crucifié dérisoire, toujours promis à la potence ou à la guillotine, il troque alors, comme l’a si bien remarqué Baudelaire, sa jovialité italienne ou française pour le macabre britannique, et se trouve même projeté jusqu’aux confins du satanisme. L’image, avec Chéret, Willette et Mossa, achève de répandre et de transformer un rôle en pleine mutation. « Les pierrots ne dépassent pas quarante ans et meurent comme ceux des rues, sans laisser de traces. Parcourez les parcs de Watteau où ils sont foule de neige, jamais vous n’en verrez de vieux », écrivait Adolphe Willette. Ce sont pourtant ces traces que ce livre a voulu recueillir, constituant en fait les fins dernières de Pierrot.