« Le choix est simple : Comprimé bleu ? C'est la fin de l'histoire, tu te réveilles.
Comprimé rouge ? Tu restes au pays des Merveilles.
Comprimé bleu ? Tu oublies ce rêve dans lequel tu patauges et tu réintègres tes habitudes tabagiques entre deux Molokoka.
Comprimé rouge ? Tu t'enfonces dans un terrier qui t'absorbe cul-sec et te déglutit dans ses profondeurs viscérales.
Comprimé bleu ? Tu rampes sur une moquette abrasive, en attendant les beaux jours et les lendemains qui chantent.
Comprimé rouge ? Tu surgis foetal d'une traversée initiatique et te rends compte du bienfait pharmacologique qui dissout ta peur dans des élans et des vitalités
Comprimé bleu ? Fin de l'histoire, tu lances le générique de cet épisode minable et tu te vautres, à l'abandon, sur le lit asséché d'une rivière sans retour.
Comprimé rouge ? Tu expulses l'air des profondeurs encore captif de tes poumons, et d'un commun accord avec tes sphincters, tu chantes le corps électrique. »