« Les corsaires des uns sont les pirates des autres. »
« Dès que les hommes furent parés pour le changement de cap, Félix Vicente vira vers l'ouest, et le brigantin fila tout droit vers le vaisseau qui arrivait du large. Quelques minutes plus tard, la vigie l'identifia comme étant un gros galion, mais la voilure du vaisseau masquant ses couleurs, il ne put en préciser la nationalité. »
En mai 1656, ce qui serait appelé plus tard l'âge d'or de la piraterie n'en est qu'à ses balbutiements, mais d'intrépides marins comme Easton, L'Olonnais, Morgan, ou encore Le Clerc font déjà parler d'eux. Retirés dans les îles des Antilles, ils ont tout loisir d'intercepter les lourds navires marchands remplis des richesses du Nouveau Monde, ce qui n'est pas sans donner des idées à des corsaires désireux de se mettre à leur compte en basculant dans la piraterie.