Pistes...
Sous ce soleil radieux, dans ce paysage lunaire, désertique, telle- ment beau que les larmes me viennent, des hommes sont morts. Des hommes sont morts. Seul le minéral se souvient. Le grain de sable qui cherche à fuir sa réalité, ses yeux, ses sens. Il se souvient. Et se sauve. Il chante. Et quand tu viens, touriste, dévaler Crazy Dune, batifoler sur les flancs rouges de Big Mama, surfer sur sa croupe rebondie, n'oublie pas le chant du grain de sable. N'oublie pas ce cri muet de l'abandon, de la tristesse et de l'oubli. Ce chant du siècle dernier qui résonne encore aujourd'hui.