S'appuyant sur une doctrine du sujet libre à deux niveaux, Robert Misrahi reconnaît la légitimité d'un bonheur-confort mais en souligne, lui aussi, les insuffisances et les fragilités. Il propose alors sa propre doctrine d'un bonheur totalement différent. Elle repose sur un premier acte de conversion réflexive et, confiant dans les capacités de l'être humain il décrit un tout-autre bonheur. Constitué par l'autonomie, la Réciprocité et la jouissance charnelle et spirituelle. Cette doctrine à la fois rationnelle et existentielle débouche sur une visée politique, celle d'une démocratie heureuse.
Mais ce n'est pas la transformation de la société qui rend possible l'épanouissement des individus, c'est au contraire, la transformation des individus par la culture et la conversion qui rend possible transformation de la société.
Robert Misrahi répond aux objections à son éthique du bonheur, il présente sa propre doctrine d'un bonheur tout-autre.