Parmi les enjeux du développement durable est
celui de la transparence. Appliquons le donc à
nous-même.
Pour écrire cet ouvrage, je me suis largement
inspiré, en plus des discussions avec les membres
de notre réseau Ecoaction 21, de nombreux écrits
et articles en ligne.
Mon travail a été, principalement de les remettre
dans un contexte plus large et de les resituer dans
une actualité très fournie en cette fin d'année
2015.
Je n'ai, évidemment, pas pu citer tous mes
emprunts mais j'ai tenté autant que faire se peut
de renvoyer vers les sites web d'où proviennent
ces emprunts en espérant que leurs auteurs me
pardonnent, considérant
Les points de vue et les intérêts sur ces questions
cruciales du développement durable peuvent
paraître très divergents entre la volonté des États
de structurer les choses, celle des entreprises
d'y trouver une économie et celle de la société
civile de faire entendre la voix des populations
qui seront les plus touchées par ces changements
terribles qui s'annoncent.
J'ai essayé d'équilibrer ces approches. Si je n'y
suis pas arrivé, selon vous, merci de me signaler
vos commentaires, vos suggestions ainsi que
des expériences solutions que je n'aurai pas
mentionnées. Vous pourrez le faire soit en
m'écrivant sur mgiran@yahoo.fr... soit en
rajoutant vos suggestions sur la prochaine version
de notre site web http://www.ddoogle.fr
La vocation première et prioritaire de l'agriculture est de répondre
aux besoins alimentaires de la population. Le changement climatique
pose à toutes les agricultures du monde des questions difficiles et leur
demande de s'adapter, de se diversifier, et de contribuer à la réduction
mondiale des émissions de gaz à effet de serre : la part de l'agriculture
au niveau mondial est en effet d'environ 28 % (déforestation induite
comprise), et au niveau français de 19 %.
Cependant les processus intensifs de production font peser des
risques parfois trop forts sur les milieux, menaçant aussi la durabilité
de l'agriculture elle-même. Au delà des importantes évolutions des
pratiques agricoles mises en oeuvre depuis une dizaine d'années, un
mouvement de transformation en profondeur s'impose pour l'ensemble
de l'agriculture en revisitant les bases de l'agriculture conventionnelle,
pour concilier les impératifs de production quantitative, d'efficacité
économique, de robustesse au changement climatique et de réalisme
écologique : il s'agit de produire suffisamment, en utilisant les
fonctionnements du sol et des systèmes vivants et, leur garantissant
ainsi une pérennité, de sécuriser simultanément les productions et les
écosystèmes.
L'agriculture biologique est, très certainement la meilleure des
solutions mais elle ne prendra sa véritable place qu'avec le soutien des
consommateurs qui encouragent les circuits courts et sont de plus en
plus exigeants sur la traçabilité et la qualité de leurs aliments.