My gentle Harp ! once more I waken
The sweetness of thy slumbering strain.
TH. MOORE.
Ma douce Harpe ! j’éveille encore le charme de tes accords endormis.
PAUVRE Harpe du barde, au lambris suspendue,
Tu dormais, dès long-temps poudreuse et détendue !
D’un souffle vagabond la brise de la nuit
Sur ta corde muette éveille un léger bruit :
Telle dort en mon sein cette harpe cachée,
Et que seule la Muse a quelquefois touchée.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.