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In der vorliegenden Arbeit wurde nach Unterschieden und Gemeinsamkeiten in der Antiimperialismus- und Antikapitalismus-Rhetorik der Staatschefs von Ecuador (Rafael Correa) und Bolivien (Evo Morales) gesucht. Dazu wurden Diskursfragmente aus Reden der beiden anhand thematischer Aspekte ausgewählt. Anschliessend wurde die Rhetorik der beiden separat analysiert, um die daraus gewonnenen Erkenntnisse schliesslich in einer Gegenüberstellung vergleichen zu können. Aufgrund des Vergleichs wurde festgestellt, dass sich sowohl Correa als auch Morales auf die Konstruktion von äusseren Bedrohungen der Souveränität ihrer Staaten bzw. aller Staaten Lateinamerikas konzentrieren, um damit einerseits ihre innenpolitischen Positionen zu stärken und andererseits die lateinamerikanische Integration voranzutreiben. Hinsichtlich ihrer Kapitalismuskritik unterscheiden sich die beiden nicht wesentlich. Sie beschreiben jedoch unterschiedliche Ausprägungen des Imperialismus als Bedrohungen. Während Morales die USA deutlich als Feindbild illustriert, erscheint letzteres bei Correa unklarer. Beide verwenden in ihrer Rhetorik politische Kampfbegriffe und setzen diese teilweise nicht nachvollziehbar ein.