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Nicht die Eliten, die Bevölkerungen sind das Problem. So beschreibt ein Vertreter des Establishments, Ex-Bundespräsident Joachim Gauck, den gesellschaftspolitischen Ist-Zustand in der westlichen Welt. Die Herrschenden treffen immer öfter im Alleingang Entscheidungen von enormer Tragweite. Etwa die Öffnung der Grenzen für Millionen von Armutsmigranten aus der Dritten Welt. Kritik an dieser Politik ist nicht erwünscht. Wer diese undemokratische Praxis und die politisch korrekten Dogmen hinterfragt, wird als Populist abgestempelt und marginalisiert.
Populismus ist zum linken Kampfbegriff geworden. Angesichts ihres fortschreitenden Macht- und Kontrollverlusts gehen die Eliten immer kompromissloser gegen Populisten vor. Und wer Populist ist, entscheidet das Establishment. In diesem Kampf werden jene Praktiken und Strategien angewendet, die man den Populisten zum Vorwurf macht. Populisten sind der Sündenbock für das Versagen und die Projektionsfläche für die Ängste einer ausgelaugten Machtelite.
"Damals sprach man von der 'demokratischen' Revolution, heute von 'populistischen' Bewegungen. Aber Demos und Populus heißen beide genau dasselbe, halt einmal griechisch und einmal lateinisch." Andreas Unterberger