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"Emily blickt skeptisch und auch ein wenig ängstlich an mir vorbei in das Dunkel, das sich keine zwei Schritte jenseits des Lichtkegels der Taschenlampe erstreckt. Der Gang ist schmal und die gemauerten Wände sind mit Moos bewachsen. Das Wasser auf dem Boden reicht uns bis über die Knöchel. Es riecht modrig und von der Betondecke hängen kleine Tropfsteingebilde. 'Können wir zurückgehen, Jonathan? Bitte!' Sie schmiegt sich an mich und ich spüre die Wärme ihres Körpers, nehme den leichten Geruch von parfümierter Seife wahr, der ihrem Haar entströmt. Sie ist toll. Ich will sie berühren, sie küssen. Hier, jetzt. Aber ich tue es nicht. Ich weiß nicht, wie oft sich uns diese Chance bieten wird. Unsere Klamotten sind nach einer Stunde in diesem unterirdischen Labyrinth völlig verdreckt. Das wird Fragen aufwerfen, Fragen, die vielleicht verhindern, dass wir jemals wieder nach einem Ausgang suchen können. Einem Ausgang nach Draußen." (Jonathan Sato, Porterville, Jahr 0048)