Publié en Grande -Bretagen en 1983, l'ouvrage est traduit, sous la constante surveillance de l'auteur, par Alain Boyer, agrégé de philosophie et Daniel Adler, logicien. Critique de l'idéalisme, de la philosphie du langage, du positivisme et de la psychanalyse, ce livre, rédigé pour l'essentiel dès 1954, constitue une somme de l'épistémologie poppérienne et forme un complément indispensable à sa Logique de la découverte scientifique. Les problèmes de l'induction, de la démarcation et de l'interprétation des probabilités y reçoivent le traitement le plus complet. On y trouve une longue section sur l'interprétation des rêves, alors qu'aucun autre ouvrage de l'auteur ne contient de développements importants sur l'oeuvre de Freud. En appendice est donné un article de K. Popper et D. Miller, d'abord publié dans Nature, qui forme un élément central du début épistémologique contemporain. Ce livre est d'une importance exceptionnelle, tant à cause de l'ampleur des problèmmes qu'il soulève que par son argumentation et par la nouveauté de certaines de ses thèses. Tome II. L'univers irrésolu. Plaidoyer pour l'indéterminisme Tome III. La Théorie quantique et le schisme en physique Cet ouvrage clôt le célèbre Post-scriptum, oeuvre la plus considérable et la dernière de l'épistémologue d'origine viénoise, annobli par la reine d'Angleterre et mort près de Londres en 1994.