Poubelle's Girls
Élisabeth peine à élever son fils et s'épuise en petits boulots. Paloma, en fin de droits, squatte les bancs publics. Les deux femmes se lient d'amitié et tentent d'oublier leur situation précaire dans le cocon apparemment rassurant d'une caravane déglinguée. La misère de leur quotidien les rattrape bientôt et les oblige à envisager de remédier à leurs soucis financiers en braquant à tout va... À l'autre bout de la ville, dans son cottage simili-hollywoodien, Blanche déprime sec et ne songe qu'à tuer son mari. Les deux pétroleuses vont fatalement croiser sa route dans des circonstances pour le moins dramatiques...
Jeanne Desaubry signe ici un roman d'une efficacité bouleversante mais irradié d'humour, d'émotion et de dialogues féroces. Paloma et Élisabeth sont assurément les cousines françaises de Thelma et Louise. Poubelle's Girls est un roman noir, féministe (au sens le plus sympathique du terme) et revendicatif, diablement séduisant.
À propos de Hosto : « « Quelle habileté ! Quelle architecture, raffinée, ciselée, ornée de personnages travaillés avec adresse, tissant entre eux des noeuds subtils, mais évidents, jamais définitifs... » Joël Jégouzo (Noir Comme Polar).
« Vous ouvrez le roman de Jeanne Desaubry pour vous détendre avec une bonne histoire policière qui va vous éloigner des sordides tractations médico-mafieuses, et pas de chance, la guerre hospitalière vous aspire dans son vortex... un très bon roman... » Jan Thirion (Pol'art Noir).
À propos de Dunes froides : « L'écriture est précise, factuelle, sans effets inutiles... La progression de l'affaire est maîtrisée en finesse et en détail. L'auteur mérite un prix d'excellence. » Claude Le Nocher (Action-suspense)
Extraits :
« Elle savait déjà, depuis longtemps, qu'elle ne l'aimait plus. Elle sait maintenant qu'elle veut le voir mourir.
Elle veut le tuer.
Elle va le tuer.
Il faut qu'elle le tue. »
« Mais aujourd'hui, tout est différent. Elles ont des armes, et Paloma se fait fort de décider Élisabeth à aller chercher le fric là où il est. »
« L'une des deux lui a explosé la tête quand il s'est précipité pour me défendre. Rex, c'était mon chien. Un berger allemand de huit ans, super affectueux. C'est trop cruel. Inhumain ! Ces femmes sont des assassins. »